Quelques Mots sur la commune…

 

Géographie :

Mauregard est un petit village français de Seine-et-Marne (7ème circonscription) qui recense 336 Mauregaloises et Mauregalois. Situé au Nord de l’Aéroport Roissy Charles de Gaulle, il s’étend sur 8,7 km², dont une partie est annexée par le Terminal 1 et se trouve à environ 25 km de Paris.

Mauregard est rattaché au Canton de Mitry-Mory et est membre de la Communauté d’agglomération Roissy Porte de France.

 

Histoire :

Selon Auguste Longnon, auteur du livre les noms et lieux de France, « Mauregard » ne serait que l’antonyme de « Beauregard ». La provenance de ce nom n’en est pas moins floue, personne ne sachant vraiment à quoi se réfère ce « mauvais regard ».

Le plateau limoneux où est édifié notre village s’étend bien au-delà de ses limites territoriales. C’est là que sur 3000 Ha s’est implanté l’aéroport Roissy Charles de Gaule en 1964. Une étude menée à l’époque par la société d’Histoire et d’Archéologie de la Goelle, a permis ainsi de révéler les traces d’habitat Gallo Romains datant de l’âge de fer. Ainsi nos ancêtres attirés par la fertilité des terres mirent à profit les possibilités offertes par le micro relief, mettant ainsi leur habitat à l’abri des intempéries.

Mais l’histoire de notre petit village ne commence qu’avec l’Evangélisation de la région. C’est le culte de St Jean Baptiste qui permet de penser que Mauregard pourrait avoir détachée de la paroisse du Mesnil Amelot après 987. Les première traces d’une Eglise à Mauregard datent de 1139, date à laquelle elle est déclarée propriété de l’abbaye Bénédictine de Cluny, alors qu’apparaissent les premiers registres de naissance.

La tradition de la fête de la Saint Jean :

Cette célébration semblerait avoir été instaurée par les premiers peuples civilisés, avant la naissance de Jésus-Christ. Elle est avant tout un rituel destiné à bénir les moissons et à célébrer à la fois la fertilité, l’abondance et également le solstice d’été. Pour cela, de grands feux purificateurs sont érigés un peu partout dans le monde et, symbolisent la lumière apportée par l’été.

Cette fête à l’origine païenne fut récupérée par le christianisme afin de commémoré la nativité du prophète Jean le Baptiste.

Précurseur du Messie, Jean était un ascète se nourrissant de « sauterelles et de miel sauvage » et pratiquant le jeûne. Cousin de Jésus, sa naissance fut elle aussi annoncé par l’ange Gabriel. Vers l’an 29 Jean pratique le « baptême de repentir pour la rémission des péchés » dans les eaux du Jourdain et réunit autour de lui de nombreux disciples. Vint alors Jésus qui souhaitais lui-aussi se faire baptiser et, bien qu’il se soit senti indigne de cette mission, Jean baptisa le Christ. L’Esprit Saint descendit alors sur Jésus le reconnaissant comme le fils de Dieu. Jean demanda alors à ses disciples de suivre désormais Jésus.

Fabuleux orateur, Jean le Baptiste attirait les foules, ce qui n’était pas apprécié du pouvoir en vigueur. Il n’hésita pas à vilipender le mariage d’Hérode Antipas, tétrarque de Galilée et de Pérée, avec Hérodiade l’épouse de son demi-frère Hérode Philippe, ce qui le conduit à une arrestation.

Selon la légende, Salomé, fille d’Hérodiade demanda lors de sa fête d’anniversaire, la tête de Jean sur un plateau en guise de présent, afin de l’offrir à sa mère.

Cependant, il semblerait plus plausible que la décapitation de Jean soit la résultante d’une décision politique, afin de contrer l’influence grandissante du prophète et du christianisme sur la société de l’époque.

Depuis, la fête de Jean le baptiste est célébrée en ce jour du solstice d’été.

 

 

 

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